Festin

C'est sous un grand soleil qu'Eddo arriva devant la tente du Festin. Il était accompagné d'une miriade de serviteur qui tenait les aiguières, bassines et les serviettes.

Eddo entra dans la tente pour voir si tout était prés et ravi du travail de l'écuyère Aalys ressorti. Il fit signe à l'un des page qui tenait une grande corne de taureau. Celui-ci sonna dedans pour annoncer le début du festin.

C'est première festivité c'était pour le moment bien passé et Eddo esparait que cela continu, même si une lettre de la diète l'avait profondément inquiété.

Pourvu qu'il tienne parole et vienne se dit Eddo pendant que la corne continuer son appel.

DenAdel en inspectant la salle du festin, vit son ami Eddo plongé dans l'inquiétude...

Allons mon ami, même s'il ne vient pas, nous avons de nombreux invités de marque, il nous faudra être présent et tu ne peux te permettre de douter. Remettons-nous au travail. Il est temps.

Shantti arriva avec retard à la salle du festin. Elle avait vérifié une dernière fois l'état d'Aalys, et elle avait ensuite chercher en vain le Sergent Malbec, dont un page terrifié était venu lui raconter qu'il s'était echappé de l'infirmerie.
Du coup, elle avait juste eu le temps d'enfiler une robe de cérémonie avec les insignes de l'OSG et de se dépêcher de rejoindre le reste du chapître dans la salle de festin.
A sa grande surprise, et bien que les cors aient retenti bien longtemps auparavant, les invités semblaient encore tous épuisés par la chasse nocturne ou occupés par leurs préparatifs. Elle trouva donc l'ambassadeur Eddo et le Grand maitre qui patientaient, devant les tables dressées, alors que les marmitons et les pages vérifiaient les derniers détails.
Elle salua de façon règlementaire.

- Grand Maitre, Ambassadeur, mes respects. Veillez m'excuser de mon retard. Je cherchais le Sergent Malbec.
Je suis prête. J'attends vos ordres.

Le grand pan de toile de la salle du festin venait à peine de se fermer, suite à l'entrée de Shantti, qu'une garde d'épée sembla fendre la toile à nouveau.
Le pommeau, où resplendissait les couleurs de l'Ordo, ne fît que devancer la main aguerrie, puis le visage enjoué, mais meurtri, du Sergent Malbec.

Après une seconde pour dévisager les premiers convives, Malbec s'inclina respectueusement devant ses supérieurs, ce qui ne fit que raviver sa douleur capitale.

Grand Maître, Ambassadeur, Chancelière,

C'est avec un plaisir non dissimulé que je me joins à vous. Je ne saurais être en retard pour mettre mon bras et ma verve à votre disposition pour cette grande soirée.
Dois-je aller rudoyer quelques pages, car je vois aucune douceur apéritive à la disposition des gosiers de nos hôtes ?

Puis, du regard il chercha le Baron-Cochon.

Sieur_Phaco attendait maintenant depuis fort longtemps à l'exterieur de la tente du banquet, persuadé qu'il était préférable qu'il entra à la suite des personnes de haut-rang qui y étaient attendues.

Mais ne voyant toujours rien venir, mis à part quantité ahurissante de tonnelets et de charcutailles, ainsi qu'un chapitre georgien presqu'au complet, il passa timidement l'entrée et se retrouva à l'intérieur.

C'était encore plus beau vu de près...

– Ola noble assemblée ! Perpétrerait-on quelques nouvelles agapes céans ? Hummmm, comme disaient les Grecs anciens quand ils devisaient sous l’ombre fraîche des sapins : connaissance et félicité se trouvent au fond de tonneau et se révèlent aux hommes qui n’ont point peur d’aller voir la lie d’un peu plus près...

Il avisa tout particulièrement les petites barriques marquée d'un croissant rouge dans lequelles Malbec gardait son "Sang de Lion".

- Foutredieu, Messire Malbec ! Serait-ce là de votre gnôle qui mériterait d’être servie dans le Graal même tant elle élève l’âme et dissous le foie ?

DenAdel avait pris place à la table, le siège de gauche où devait trôner sa femme restait désespérément vide. Reprenant son assurance, il fit tinter son verre avec sa fourchette, et demanda l'attention de l'assistance.

Mes amis ! Après cette merveilleuse semaine de réjouissance qui ont vu tant d'habileté, de galanterie et de rires, il est temps de terminer ces fêtes par un somptueux repas ! Tout a été préparé par notre Ecuyère Aalys des Brumes que je vous prie d'applaudir chaleureusement.

Tous applaudirent chaleureusement l'écuyère qui ne se doutait pas de la surprise qui l'attendrait après les festivités.

Mais avant d'apporter le premier plat, j'aimerais vous dire quelques mots. J'aimerais tout d'abord remercier tous nos nombreux invités que j'aurais le plaisir de recevoir dans mon bureau pour toute question en rapport avec l'ordre, sa charte... et... les modalités pour le rejoindre. Hum hum...

Quelques rires dans l'assistance.

L'Ordre va connaître un profond changement, une renaissance. Par Aristote, je jure de confier ma vie à cet Ordre, et rien qu'à cet Ordre. S'il meurt je mourrais avec lui. Je compte quitter la Provence et arréter la politique, afin de ne me consacrer qu'à lui. Il est temps pour moi de prendre conscience de la responsabilité qui m'est donnée en étant le Grand Maître de cet Ordre.

Vous êtes tous venus pour vous défier entre vous, pour défier la nature, pour chanter, festoyer, rire et danser. Et pour manger aussi... Alors que l'on fasse apporter le premier plat !

[i]Shantti, assise à côté de son mari, avait écouté le discour du Grand Maitre. Elle espèrait beaucoup que sa présence plus suivie apporterai un renouveau à leur ordre. Elle aussi avait renoncé à la politique depuis quelques temps déjà. On ne peut pas courir 2 lièvres à la fois, le proverbe avait raison.
Elle remarqua son coup d'oeil inquiet vers la place vide à ses côtés et ne put retenir un soupir. Si Ysaline n'était pas venue, c'était sans doute que son état de santé ne lui avait pas permis. Mais l'heure était au festin, et pas à l'inquiétude.
Les applaudissements marquant la fin du discours finirent par s'éteindre.
Shantti fit un signe de tête au chef cuisinier. Les choses sérieuses pouvaient commencer, avec l'arrivée des premiers plats.

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Les marmitons faisaient passer les plats et remplissaient les verres, pendant que dans un coin de la tente, un orchestre se mettait en place et diffusait de la musique douce.

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Commandeur Nombre de messages : 630 Age : 43 Date d'inscription : 02/06/2006

Le Maréchal en avait fini avec la gestion de la chasse, il ne lui restait plus qu'à remettre le trophée au vainqueur lors d'une cérémonie annexe qui aurait lieu sans doute dans la journée. Il se rendit donc au grand banquet, il savait combien ce moment serait important pour l'avenir de l'ordre, l'instant décisif approchait et lui et ses compagnons du châpitre avaient fondés beaucoup d'espoirs quant à la suite des evenements.

Déjà ça et là des rumeurs allaient et venaient concernant l'intégration ou la réintégration de certains membres, ces nouvelles lui mettaient du baume au coeur, le renouveau annoncé avait peut être déjà commencé.

Il intégra sa place attribuée à la droite du Grand-maître et de son épouse entre quelques conversations brêves mais de bon aloi il laissa le Grand-maître prononcer son discours. Concernant l'écuyère Aalys des brumes, il ne pouvait qu'approuver la décision du chapitre de la récompenser, il lui en avait d'ailleurs toucher deux mots alors qu'il l'encourageait dans son investissement sans faille pour l'ordre.

Le premier plat arrivait, tout se déroulait comme prévu, le sort en était jeté, il ne restait plus qu'à attendre... Il prit la main de son épouse sous la table, jeta un regard à l'ambassadeur ainsi qu' au Grand-maître, on allait pouvoir bientôt assister au renouveau de l'ordre de St Georges.

Invité

Azalée aui avait encore des douleurs suite à la chasse, essaya d'entrer le plus discrétement possible.
Placée à côté du Duc Guerlan qui n'était pas encore arrivé, elle s'assoit en faisant la grimace, le postérieur encore douloureux du à sa chute.

Nombre de messages : 3 Localisation : Lyon Date d'inscription : 28/02/2007

Décidement Inorn était arrivé en avance. Il n'y avait quasiment personne à part des membres de l'Ordo Sancti Georgii. Placé à côté de Monseigneur Childebert, l'archevêque de Tours et d'un certain Thierry dont il n'avait jamais entendu parler, il se morfondait. Il remarqua l'ancienne duchesse de Savoie non loin de lui et quelques nobles impériaux un peu plus éloignés. Droit comme la justice sur son siège, sa grande croix pendant autour de son cou, le Primat du Saint Empire pensait aux affaires en cours à la Curie.

Debout dans un coin de la salle du festin, Malbec avait pu partager quelques mots avec le Baron-Cochon avant que d'apprécier les paroles toujours choisies du Grand Maître.

Et c'est religieusement, que le Sergent les avaient bues. Outre un renouveau, c'était une renaissance à laquelle il était en train de participer. Et comme toute naissance, c'est à plein poumons qu'il fallait la vivre.

Ne voulant faire d'éclat plus que de raison, Malbec s'éclipsa pour vérifier si les gorets déglacés au jus de thym seraient prêts à temps. En sortant de la salle, d'un regard croisé, il fit part au page de service de faire couler un peu de "Lait de Lion" dans les verres des convives avertis.

Shantti quitta discrètement la tente du festin. Elle voulait s'assurer que l'écuyère Aalys allait bien et que les plats suivants allaient arriver.
Au seuil de la tente, un peu à l'écart, elle entendit des voix.

Citation :: - Tu crois qu'on peut entrer ?
-Mais, on est pas sur la liste.
Chut... on va nous entendre...
Oui, mais on a quand même largement participé ....

Intriguée, elle s'approcha pour trouver 2 dames, en grande tenue, discutant avec une animation contenue.
Elle reconnue sans peine Dame Davinaelle et Evalea, qui semblaient hésiter à entrer.

- Bien le bonsoir Mesdames. Le banquet est commencé, pourquoi n'entrez vous pas ?

Elles lui expliquèrent alors qu'un oubli avait eu lieu sur le plan de table, et qu'elles n'étaient pas sûres d'être invitées. Heureusement, l'obscurité dissimula la rougeur soudaine des joues de la Chancelière.

- Oups ! Veuillez accepter mes plus plates excuses. Ca n'est qu'un très malheureux oubli. Je vous en pris, joignez vous à nous, votre présence nous honnera.

Faisant demi -tour Shantti alla écarter largement le pan de la tente, invitant les 2 complices à entrer.

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 27/02/2007

Davinaelle entra à la suite de Shanti

- Cela n'est pas grave du tout !

Elle aperçut son baron et alla vers lui

- il ya moult victuailles que vous affriolez, mon tendre !

- Certes ma Dame. Il y en a même une de plus depuis vostre entrée... Mais approchez, approchez ! Sieur Shayour et moi-même allons nous pousser quelque peu pour vous faire une douillette place entre nous ! tongue

Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 21/02/2007

Hmm Oui, bien entendu, baron.

Shayour décala sa chaise, songeant au fait que sa femme à lui n'était toujours pas la. Sans doute s'était elle endormie, Shayour l'ignorait.

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 27/02/2007

- merci maour ! seigneur Sayour, la chasse fut-elle bonne ?

Davinaelle s'assit avec grace entre les deux barons.

- Le diner me semble somptueux, nous allons faire bombance ! Very Happy

Davinaelle regardait les convives et reconnut quelques têtes.

Alors que malbec s'accoutrait en preux chevalier, en Saint Homme même si tant est que son âme le supportasse, il entendit les jeunes femmes s'entretenir avec la Chancelière. Puis, enfin elles entrèrent.

Ces musiques douceureuses lassaient un peu à la longue et avant le prochain plat, il se devait y avoir un disgression pour attirer l'oeil et recentrer le débat sur des valeurs chevaleresques.

Malbec du geste auguste du semeur... de troubles motiva un page afin qu'il se maquillasse en l'"être innomable" contre qui tout un chacun se devait de combattre. Puis, ce dernier, ayant enfin compris les tenant et aboutissant de la scène entra dans la salle avec moultes gestes autuns et déplacés comme il convient à personne de son rang décadent.

Certaines de ces dames eurent de légers palpitements, mais rien de mal à propos sujet à rendre émotion. Eu égard à leurs convives les gentes dames en firent fi et se reprirent lorsque Malbec entra lui aussi en scène. Comme à l'accoutumée, bien que plus sobrement que quelques jours auparavant, Malbec étaient grimé en noble et saint homme, comme son port de tête l'indiquait. Nulle vulgarité ne semblait faire part des débats.

Les deux hommes jouèrent quelques passes d'armes entre celui que l'on nomme... le Diable et celui que l'on nomme Saint Michel. Les joueurs d'instrument, quelque peu surpris par l'intrusion firent mine de suivre et même devancer l'évènement. La chanson de geste pouvait continuer.

Après quelques minutes où la musique emplissait mélodieusement la tente du Festin, le moment critique où Saint Mal... Michel terrassait le Diable arriva. Une apothéose modeste, mais une apothéose malgré tout emplie la salle.

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Puis sous un tonnerre de rires et d'applausissement, le "diable" se releva en les deux compères sortirent de la salle alors que de nouveaux plats se faisaient attendre...

Le baron-cochon avait suivi l'interlude avec délice. A la fin il se leva en applaudissant les deux comédiens.

- Bravo ! Bravo ! Aaaahhhhh... que tous les habitués des grands discours pompeux que compte l'Empire ne nous les "jouassent" point ainsi. Ce serait nettement plus divertissant et attirerait de façon nettement plus sûre l'intérêt du bon peuple.

Shantti applaudit la prestation du Sergent Malbec.
Effectivement, il est utile et opportun de rappeler les vertues chevalresques. Combattre le mal était la principale.
Puis, elle fit un geste aux pages en poste près de l'entrée et ils écartèrent les pans.
Une troupe de troubadours bariollée déboula, cabriolant autour de la tente, et escortant des cracheurs de feu, jongleurs et autres saltimbanques.

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- Mes amis, que la fête continue !! Qu'on apporte les plats suivants !

La tente s'ouvrit de nouveau, et les plats suivants arrivèrent.

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DenAdel après une petite promenade digestive très très active, retourna dans la salle du festin. Il était suivi d’un cuisinier et de pages portant un plat qui fumait encore. Il saluât l’assemblée d’une révérence parfaite, puis laissa les pages poser le plat.

C’est là que toute l’assistance put voir ce qui était dessus et que le Grand Maître demanda l’attention de tous.

Altesses, Eminences, grands de ce monde, nobles Seigneurs, nobles Dames, gentes dames, Gentilhommes, MesDames, Messires, Nous voici ici pour festoyer, nous remplir la panse, rire et manger, boire et chanter. Nous voici bien tranquilles derrière ces hauts murs, protégés des morsures du froid et du vent.

Pourtant, aujourd’hui encore, nos ennemis avancent, honte sur nous, tous qui ripaillons joyeusement quand Buda est menacée, honte sur nous quand la Hongrie se bat pour nous, honte sur nous qui rions quand tant de pauvres personnes pleurent leurs maisons brûlées, leurs enfants enlevés afin de les rendre esclaves.

Regardez vous, ventre bien rond et bien gras, regardez vous, beaux costumes et belles parures, beaux bijoux et belles coiffes.

Est-ce cela le message d’Aristote ? Mangeons et laissons mourir nos frères ? NON !

Nous membres de l’OSG avons pris décision en conseil extraordinaire: nous ne laisserons plus les Ottomans attaquer nos terres et nos amis, nos maisons et nos frères. Nous, OSG, avons décidé d’aller les combattre, non parce qu’ils sont infidèles, mais parce que leurs ordres sanguinaires, brûlent, volent, violent. C’est contre leurs armées que nous nous battrons, sans peur.

Nobles de ce monde, chevaliers et écuyers, laisserez vous vos peuples, vos sujets mourir par la main des Ottomans ? Nous donnerez vous autorisation de traverser vos terres pour leur venir en aide avec notre armée ?

Nobles de ce monde ! Je fais serment, et jure sur ce paon qui est sur la table, en mon nom et en celui de l’OSG, que nous ferons tout pour nous libérer de la menace ottomane. Ceci est notre serment, et tous les royaumes seront notre terre pour les combattre.

Plus d’artifice, plus de beaux discours… Juste des frères et soeurs qui se battent pour une noble cause. [/b]

Shantti avait écouté scrupuleusement le discours du Grand Maitre, auquel elle était d'ailleurs préparée. Quand il eu fini, elle sortit de son fourreau une épée flambante neuve, que l'armurier de l'OSG avait fini pour elle quelques jours avant, et la plaça à son tour au dessus du volatile. Puis, d'une fois forte pour que tout le monde puisse l'entendre, elle déclara.

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Moi, Shantti, épouse de LordDMS, Sergent d'Armes, Médecin chef de l'ordre, et Chancelière, prête solennement serment sur cet oiseau de suivre les principes qui dirigeront dorénavant les actes et missions de l'Ordo Sancti Georgii.
Désormais, et à tout jamais, je suivrai les ordres et directives de notre Grand Maitre, dans son combat contre les Ottomans et le « Sans Nom ». Que cette épée, vierge de tout sang innocent soit à présent au service de ce combat juste.
Que les personnes ici présentes en soient les témoins et que le parjure soit puni sans merci.

Ayant dit tout cela, Shantti rengaina son arme, s'inclina devant le Grand Maitre DenAdel et retourna dignement s'asseoir auprès de son époux.

(HRP : Pourquoi un serment sur un oiseau ?
Non, on a pas abusé du lait de lion... Enfin... p'te juste un peu, mais la raison est tout autre.
Le 25 septembre 1338, en Angleterre, il y avait un « réfugié » célèbre, messire Robert d'Artois, en exil pour avoir quelque peu mis la pagaille en France. Là bas, il ronge son frein, essayant de pousser le roi Edouard III à reprendre des terres injustement prises par le roi de France. Un jour, il arrive en retard au repas du soir, escorté par une horde de serviteurs portant un héron cuit sur un plateau. Le héron est un symbole de lâcheté et le présenter à une table royale est une insulte. La provocation fonctionne, et le roi fait serment, sur le héron que dans les 6 mois, il aura repris ces terres. A sa suite, les chevaliers présents prêtent également serment. En réalité, le roi Edouard ne put pas tenir parole... et surtout pas en 6 mois. C'était le début de la Guerre de 100 ans. L'était pas doué avec les chiffres le pauvre homme. )
Ici, il ne s'agit pas d'aller faire la guerre aux anglais, mais aux ottomans. Pourquoi ? L'action se situe en 1454. L'année d'avant, Byzance est tombée aux mains des Ottomans qui font ensuite route vers l'Europe de l'est.
Pourquoi le Paon ? Parce que, même si certains le jugent fat et imbu de lui même (par jalousie pour ses plumes), c'est un symbole fort au moyen age. C'est le symbole de la longévité et pour certain de la vie éternelle.
Enfin, rendons à César ce qui lui revient, ces informations proviennent de notre historien attitré, Eddo, qui a beaucoup oeuvré pour nous ces dernières semaines. )

Commandeur Nombre de messages : 630 Age : 43 Date d'inscription : 02/06/2006

Après avoir laissé le Grand-maître et la chancelière prononcer leur serment, le Maréchal se leva, dégaina à son tour sa fidèle épée "Sjelriper" et la plaça au dessus du paon. Il était temps pour lui de prêter serment.

Moi, LordDMS, époux de ShanttiDMS, Capitaine, Porte-étendard de l'ordre, et MAréchal, prête solennement serment sur cet oiseau de suivre les principes qui dirigeront dorénavant les actes et missions de l'Ordo Sancti Georgii.
Désormais, et à tout jamais, je suivrai les ordres et directives de notre Grand Maitre, dans son combat contre les Ottomans et le « Sans Nom ». Que cette épée, vierge de tout sang innocent soit à présent au service de ce combat juste.
Que les personnes ici présentes en soient les témoins et que le parjure soit puni sans merci.

Quand il eût fini de prononcer ces mots il releva la tête et regarda autour de lui la réaction des invités, il esperait qu'ils seraient tous solidaires et convaincu du bien-fondé de leur nouveau dessein.

Seul l'ambassadeur n'avait pas encore prêté serment, le commandeur Ysaline étant encore souffrante, il allait sans doute le faire sans tarder à présent.

(C'était d'ailleurs coutume au Saint-Empire que de jurer sur un oiseau lors des banquets, comme on le voit dans cet extrait:

Citation :: Puis Mayence, le poursuivant de l’Empire, dit : « Très redouté seigneur, voici des dames qui se recommandent humblement à vous. Comme ce fut de tout temps la coutume qu’aux fêtes et nobles assemblées on présentât aux princes et seigneurs un oiseau noble pour faire dessus des voeux utiles, et que nul n’osât enfreindre, ces dames m’envoient ici pour vous présenter ce faisan, afin que vous gardiez d’elles souvenance...»

Tiré d'une histoire se déroulant en 1460, donc en plein dans notre époque: http://www.biblisem.net/narratio/moricgri.htm)

Eddo avait laissé ses amis du chapitre passé avant lui pour faire se serment. C'était un grand pas pour l'OSG. Une nouvelle ère qui s'ouvrait devant eux.

Moi, Eddo, écuyer et Ambassadeur, prête solennement
serment sur cet oiseau de suivre les principes qui dirigeront
dorénavant les actes et missions de l'Ordo Sancti Georgii.
Désormais,
et à tout jamais, je suivrai les ordres et directives de notre Grand
Maitre, dans son combat contre les Ottomans et le « Sans Nom ». Que
cette épée, vierge de tout sang innocent soit à présent au service de
ce combat juste.
Que les personnes ici présentes en soient les témoins et que le parjure soit puni sans merci.

Puis Eddo se remis en arrière en regardant les convives.

Invité

Evalea qui suivait de peu Davinaelle entra discrètement à son tour et vint s'installer près de son époux. Installée elle lui murmura

- pardonnez moi le retard, quelques problèmes d'intendance

Posant sa main délicatement sur celle de son mari elle regarda la cérémonie.