Arrivé au refectoire, Killaman fut d'abord frappé par une impression : Comme si tout ce qu'il connaissait des refectoires venait de disparaitre...
Sale, Taché de graisse, le sol n'avait que pour pire surface les murs qui l'entourait, tellement ceux-ci était couvert de nourriture.
Ca et là on pouvait observer les repas (si nous pouvions appeler ça un repas) pris par les soldats avant lui.
Vint ensuite l'odeur des lieux. Il y regnait une effluve âpre, tel du souffre, piquant les yeux et irritant les gorges. Killaman compris pourquoi devenir gradé était un mérite, il fallait d'abord pouvoir se restaurer sans en mourir.
Il se preparait à rebrousser chemin quand un raclement de gorge (ou plutôt un gargouillis) se fit entendre au fond de la pièce...